Université Populaire de Perpignan Le Blog
UPP 2012-2013 Université Populaire de Perpignan créée en 2006 Depuis lors, tous les ans, de novembre à juin, dans les locaux de l’université de Perpignan, elle propose une série d’ateliers libres et gratuits. D’une année sur l’autre, leur nombre et leur contenu varie.
UPP
lundi 13 février 2017
Ateliers pour cette semaine.
Bonjour toutes et à tous, pour cette semaine nous commençons le mardi 14 février à 18h30 salle F310 bâtiment F3 avec Pierre-Luc Abramson et son atelier "Histoire et anthropologie du fait religieux"et nous continuons le mercredi 15 février toujours à 18h30 mais salle M9 bâtiment M avec Annie Jourdain et ses ateliers "femmes de génie"; Ce vendredi il n’y a pas d'atelier "les mots de l'économie" par Hervé Blanchard et Yves Coleno.
dimanche 8 janvier 2017
Bonjour à tous et à toutes, enfin nous commençons les ateliers cette semaine puisque nous sommes assurés d'avoir des salles le mardi, mercredi et vendredi et sans interruptions pour vacances scolaires et en plus la gratuité de ces salles nous est garantie.
Un grand merci pour leurs efforts et leurs pressions qui ont abouti à Pierre-Luc Abramson, Claude Carlier, Yves Colèno, Hervé Blanchard, Jean-Louis martin, Robert Sulpice et aussi à Christophe Euzet qui a aussi intervenu en notre faveur.
Nous commençons donc le mardi 7 février à 18h30 salle F310 bâtiment F3 avec Pierre-Luc Abramson et son atelier "anthropologie du fait religieux" (pierre-Luc alternera les mardis avec Claude Carlier), nous continuons le mercredi 8 février toujours à 18h30 mais salle M9 bâtiment M avec Joël Bienfait et son atelier "analyse ontologique des comportements sociaux" (Joël alternera les mercredis avec Annie Jourdain), enfin le vendredi 10 février toujours à 18h30 et salle M9 bâtiment M Yves-Patrick Colèno et Hervé Blanchard interviendrons avec leur atelier "les mots de l'économie". Pour le moment nous avons un programme bien rempli et donc à nous de l'honorer par notre présence.
jeudi 15 décembre 2016
1- Les cours :
Claude Carlier : Le ciel (cours d’astronomie)
Pierre-Luc Abramson : Histoire et anthropologie du fait religieux
Annie Jourdain : Les femmes de génie
Joël Bienfait : Analyse ontologique des comportements sociaux
Hervé Blanchard et Yves Colèno: Les Mots de l'économie.
Hervé Blanchard et Yves Colèno: Les Mots de l'économie.
2- Horaire des cours :
qui ont lieu les mardis à18h30 salle F310 bâtiment F3
et les mercredis et vendredis à 18h30 salle M9 bâtiment M9.
et les mercredis et vendredis à 18h30 salle M9 bâtiment M9.
Le mardi :
Claude Carlier et Pierre-Luc Abramson alterneront les mardis
Claude Carlier commence le mardi 21 février et
Pierre-Luc Abramson le mardi 7 février.
Le mercredi :
Annie Jourdain et Joël Bienfait alternent :
Annie Jourdain commence le mercredi 15 février et
Joël Bienfait le mercredi 8 février
Yves Coleno et Hervé Blanchard interviendrons les vendredis à partir du vendredi 10 février pour une durée de six ou sept ateliers chaque quinze jours.
Amicalement.
François Miralles.
lundi 2 janvier 2012
Bouteille Solaire
MANILLE - Fichée dans le toit, une bouteille en plastique remplie d'eau se transforme en ampoule économe et écolo et inonde de lumière naturelle les cahutes des bidonvilles de Manille, Delhi ou Rio.
Un chef d'entreprise philippin, Illac Diaz, a entrepris de développer dans les quartiers pauvres de son pays l'invention de l'ingénieur brésilien Alfredo Moser.
Une simple bouteille usagée d'un ou deux litres de soda fait l'affaire. Elle est remplie d'eau et de l'eau de Javel est ajoutée pour prévenir la formation de bactéries et garantir la pureté et la transparence du liquide.
Il faut ensuite percer le toit de zinc ou de tôle des masures pour la fixer, une petite manipulation qui ne demande pas un savoir-faire complexe, et d'un coût modique que la fondation MyShelter (mon refuge) créée par Illac Diaz finance grâce à des dons.
Le "Litre de lumière" (Isang Litrong Liwanag), se fonde sur les principes élémentaires de la réfraction de la lumière: exposées au soleil, les bouteilles produisent une intensité lumineuse équivalente à une ampoule de 50 watts.
"C'est une révolution populaire qui utilise une technologie simple et bon marché", clame Illac Diaz.
Les bouteilles ne permettent pas de se priver de toute source de lumière artificielle puisqu'elles n'éclairent que le jour. Mais elles réduisent drastiquement la facture énergétique de populations indigentes.
Le projet est parti de San Pedro, un bidonville de la capitale philippine où des milliers de gourbis adossés les uns aux autres sont fréquemment plongés dans le noir, y compris le jour, à cause de coupures de courant, ou faute d'argent.
Monico Albao, 46 ans, a installé cinq bouteilles sur le toit de la petite maison qu'elle partage avec son mari, leur fille de 22 ans et leur petit-fils de deux mois.
"J'ai divisé par deux ma facture d'électricité. L'argent que nous économisons, nous le dépensons en nourriture ou en vêtements pour mon petit-fils", explique-t-elle.
"Litre de lumière"
Le concept est également écolo, puisque chaque bouteille permet d'économiser 17 kilos de CO2 par an, affirme Diaz, invité au sommet de Durban (Afrique du Sud) sur le climat.
"Si vous multipliez ce chiffre par un million, vous obtenez le bénéfice pour l'environnement d'une turbine éolienne, mais le fonctionnement de celle-ci est plus onéreux", fait-il valoir.
L'homme s'avoue "sidéré" par le succès de son idée qui s'est propagée comme une traînée de poudre à la surface du globe grâce à un clip posté sur YouTube et un marketing agressif sur les sites sociaux.
"Notre concept originel s'arrêtait aux Philippines. On ne pensait pas qu'il serait possible de le faire à cette échelle", dit-il.
Plus de 15.000 bouteilles ont été installées jusqu'ici dans les bidonvilles de la périphérie de Manille, et 10.000 supplémentaires devaient l'être cette semaine par une armée de bénévoles.
Quelque 100.000 autres doivent aller à Cebu, la deuxième ville du pays, en décembre. L'initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l'île de Vanuatu, dans le Pacifique.
Le concept va à l'encontre du modèle défendu par l'ancien président américain Al Gore, qui promeut un recours aux énergies propres dans les pays en voie de développement, comme les éoliennes et les panneaux solaires, observe Diaz. "C'est très cher et peu de gens en bénéficient réellement", affirme-t-il.
Il y a une dizaine d'années. Des scientifiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) (Etats-Unis) s'étaient également intéressés à l'innovation, mais le travail de Diaz a été salué par les Nations unies pour avoir permis sa distribution massive.
Sur un an, il ambitionne d'aider un million de personnes dans son pays via sa fondation MyShelter. Sans compter les installateurs de bouteilles, un nouveau métier qui a le vent en poupe à Manille.
Publié Par AFPet vu sur 20 Minutes le 06/12/2011
Un chef d'entreprise philippin, Illac Diaz, a entrepris de développer dans les quartiers pauvres de son pays l'invention de l'ingénieur brésilien Alfredo Moser.
Une simple bouteille usagée d'un ou deux litres de soda fait l'affaire. Elle est remplie d'eau et de l'eau de Javel est ajoutée pour prévenir la formation de bactéries et garantir la pureté et la transparence du liquide.
Il faut ensuite percer le toit de zinc ou de tôle des masures pour la fixer, une petite manipulation qui ne demande pas un savoir-faire complexe, et d'un coût modique que la fondation MyShelter (mon refuge) créée par Illac Diaz finance grâce à des dons.
Le "Litre de lumière" (Isang Litrong Liwanag), se fonde sur les principes élémentaires de la réfraction de la lumière: exposées au soleil, les bouteilles produisent une intensité lumineuse équivalente à une ampoule de 50 watts.
"C'est une révolution populaire qui utilise une technologie simple et bon marché", clame Illac Diaz.
Les bouteilles ne permettent pas de se priver de toute source de lumière artificielle puisqu'elles n'éclairent que le jour. Mais elles réduisent drastiquement la facture énergétique de populations indigentes.
Le projet est parti de San Pedro, un bidonville de la capitale philippine où des milliers de gourbis adossés les uns aux autres sont fréquemment plongés dans le noir, y compris le jour, à cause de coupures de courant, ou faute d'argent.
Monico Albao, 46 ans, a installé cinq bouteilles sur le toit de la petite maison qu'elle partage avec son mari, leur fille de 22 ans et leur petit-fils de deux mois.
"J'ai divisé par deux ma facture d'électricité. L'argent que nous économisons, nous le dépensons en nourriture ou en vêtements pour mon petit-fils", explique-t-elle.
"Litre de lumière"
Le concept est également écolo, puisque chaque bouteille permet d'économiser 17 kilos de CO2 par an, affirme Diaz, invité au sommet de Durban (Afrique du Sud) sur le climat.
"Si vous multipliez ce chiffre par un million, vous obtenez le bénéfice pour l'environnement d'une turbine éolienne, mais le fonctionnement de celle-ci est plus onéreux", fait-il valoir.
L'homme s'avoue "sidéré" par le succès de son idée qui s'est propagée comme une traînée de poudre à la surface du globe grâce à un clip posté sur YouTube et un marketing agressif sur les sites sociaux.
"Notre concept originel s'arrêtait aux Philippines. On ne pensait pas qu'il serait possible de le faire à cette échelle", dit-il.
Plus de 15.000 bouteilles ont été installées jusqu'ici dans les bidonvilles de la périphérie de Manille, et 10.000 supplémentaires devaient l'être cette semaine par une armée de bénévoles.
Quelque 100.000 autres doivent aller à Cebu, la deuxième ville du pays, en décembre. L'initiative a déjà essaimé en Inde, en Afrique du Sud, au Vietnam, au Népal, au Mexique, en Colombie et jusque sur l'île de Vanuatu, dans le Pacifique.
Le concept va à l'encontre du modèle défendu par l'ancien président américain Al Gore, qui promeut un recours aux énergies propres dans les pays en voie de développement, comme les éoliennes et les panneaux solaires, observe Diaz. "C'est très cher et peu de gens en bénéficient réellement", affirme-t-il.
Il y a une dizaine d'années. Des scientifiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) (Etats-Unis) s'étaient également intéressés à l'innovation, mais le travail de Diaz a été salué par les Nations unies pour avoir permis sa distribution massive.
Sur un an, il ambitionne d'aider un million de personnes dans son pays via sa fondation MyShelter. Sans compter les installateurs de bouteilles, un nouveau métier qui a le vent en poupe à Manille.
Publié Par AFPet vu sur 20 Minutes le 06/12/2011
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